La violence électronique ou la cyber-violence désigne tout acte agressif intentionnel perpétré par un individu ou un groupe d’individus (connus ou inconnus par la victime) au moyen de formes de communication électroniques. La cyber-violence prend des formes multiples et variées[2]: notamment recevoir sur le téléphone ou sur les réseaux sociaux des messages ou des emails ou des appels répétitifs pour déranger la victime, l’effrayer ou la menacer, la menacer de publier ses photos intimes ou recevoir des messages privés à connotation sexuelle (photos, invitations, commentaires …) etc. ;Quand une personne reçoit, sur Internet ou sur son téléphone fixe ou portable, des messages ou des appels répétés et malveillants, on parle de cyber harcèlement. Les différentes formes de violence qui surviennent dans le cyberespace s’articulent autour de trois mécanismes qui sont connus dans la violence subie dans les autres contextes concrets : l’exclusion sociale, la violence verbale et la violence physique. Elles portent autant atteinte à l’intégrité morale des personnes qu’elles visent qu’à leur intégrité physique. Elles sont souvent animées par multiples formes de sexisme. La cyber-violence est ainsi structurellement liée à la violence vécue dans les autres contextes « classiques » (famille, travail, école), surtout que ses victimes connaissent le plus souvent leur agresseur dans le cadre de relations sociales non numériques. Dit autrement, la violence électronique correspond à un ensemble d’actes qui, se déployant à travers des mediums numériques et électroniques, envahissent le monde réel, ou réciproquement, et qui visent à réitérer les normes de genre établies[1].
Source : HCP